Éco-gestes

Quelques recommandations pour une consommation plus responsable & Quelques réflexes et habitudes à adopter

Quelques recommandations pour une consommation plus responsable

Préférer la douche au bain. Une douche de 5 min permet d’économiser jusqu’à 3 à 5 fois plus d’eau qu’un bain.

Fermer le robinet d’eau dès que possible, pendant le temps de se savonner ou de se brosser les dents.

Ajouter un mousseur sur son robinet. Il permet grâce aux minuscules bulles d’air injectées d’économiser entre 30 et 50 % d’eau.

Installer un pommeau de douche à faible débit. Il permet en optimisant le débit de réaliser jusqu’à 75 % d’économie d’eau.

Équiper sa chasse d’eau d’un mécanisme économique. 3 à 6 litres d’eau seront utilisés au lieu de 10 litres.

Préférer si possible un lave-vaisselle à lancer une fois plein, plutôt que de faire la vaisselle à la main.

Contrôler son compteur d’eau avant et après une période d’absence. S’il y a une différence de deux index alors c’est qu’il y a une fuite…

Source : Ademe : guide pratique « Economiser l’eau et l’énergie chez soi »


Quelques réflexes et habitudes à adopter

Laver sa voiture dans une station à eau recyclée.

Penser à fermer le robinet d’arriver d’eau pendant une absence prolongée.

Arroser son jardin le soir afin d’éviter l’évaporation.

Récupérer l’eau de pluie pour l’arrosage ou pour laver sa terrasse.


Consommer l’eau du robinet

Le programme de contrôle officiel de la qualité de l’eau distribuée par le réseau public de Monaco est assuré par un laboratoire indépendant accrédité par le COFRAC. Les types d’analyses effectués et la fréquence des prélèvements réalisés en tous points du territoire sont conformes aux exigences de la norme européenne ainsi qu’aux décrets et arrêtés qui en ont résulté. Désormais les exigences en termes de qualité respectent l’Ordonnance Souveraine n° 6.696 du 7 décembre 2017 relative à la qualité et à la surveillance de l’eau potable destinée à la consommation humaine.

Le contrôle officiel est complété par un programme d’autocontrôle basé sur des prélèvements réalisés par nos soins. Les analyses bactériologiques effectuées sur ces échantillons sont assurées par le laboratoire d’analyses biologiques du CHPG chaque semaine.

Nous organisons nos campagnes d’analyses pour qu’elles couvrent la totalité du réseau afin d’assurer une surveillance globale et une bonne représentativité de la qualité de l’eau distribuée en Principauté. Dans le cadre du contrôle officiel, plus de 150 prélèvements sont réalisés chaque année sur l’ensemble des ressources d’eau brute, les réservoirs de stockage, les alimentations en eau provenant de l’extérieur de la Principauté et sur le réseau de distribution. Cela représente plus de 550 analyses bactériologiques et près de 5 500 analyses physico-chimiques.


En Principauté, utilisation d’eau brute pour l’arrosage

Propreté urbaine

Le réseau public de distribution participe grandement au maintien d’un état de propreté irréprochable de la voirie et des trottoirs de la Principauté.

En effet, il alimente au total plus de 1200 bouches d’arrosage réparties sur tout le territoire qui permettent aux agents en charge de cette mission de laver le domaine public afin d’assurer non seulement une bonne image visuelle mais également de garantir une sécurité optimale des usagers de la route en leur assurant une adhérence maximale.

Depuis de nombreuses années, soucieux de préserver la ressource et de maîtriser les besoins en eau, les services de l’Etat ont engagé des travaux permettant notamment aujourd’hui de récupérer l’eau du vallon de la Noix qui alimente une borne spécifique permettant d’assurer l’approvisionnement en eau des laveuses automatiques.

C’est ainsi plus de 30 000 m3 par an d’eau potable qui sont épargnés tout en maintenant un niveau de qualité de service inchangé.

Arrosage public

La Principauté dispose d’un nombre important d’espaces verts destinés à embellir le territoire et participer à la qualité de vie exceptionnelle de ses résidents.

Là encore, le réseau public assure les besoins quotidiens d’arrosage des plantes et arbres d’agrément qui y sont implantés.

Néanmoins, dans la même logique de rationalisation des besoins en eau potable, la Principauté a développé un réseau spécifique faisant également appel aux eaux du vallon de la Noix pour assurer l’arrosage de l’ensemble des espaces verts présents sur le quartier du Larvotto, jusque et y compris le fameux jardin japonais.

Dans le même temps, le service des jardins s’est également équipé d’un système centralisé de prévision météorologique permettant de limiter les apports d’eau aux stricts besoins des espèces végétales.